En mon cœur, ce pleur de douleur un papillon,
Sa peur comme seul lueur, de ne pas être avec le temps de la passion…
Il ce meurt, s’écœure le temps d’une belle envolée,
Mais les heures papillonnent de malheur, est cette vérité d’aimer…

Des couleurs reflétées sans erreurs dans le ciel,
Bonheur amère et éphémère parfum cruel…
En mon cœur, né et meurt ce beau papillon,
Et je pleur tous les pleurs de cette vie tourbillons…

Moi papillon bleuté,
je vole, je tourbillonne,
autour de ton cœur,
rempli d'aigreur.

Mes couleurs d'été révèle ton âme triste ,
je me pose sur ta main,
d'un doux refrain d'ailes,
j'envahis ton cœur de bonheur.
Mais quand tombe la nuit, où sont les couleurs?
Elles tombent de tes ailes, tel tombe un cœur...
Dans ma main, je te regarde impuissant vivre tes dernières heures,
et coulent sur ta mort, mes pleurs...

Papillon, joli papillon, ne part pas encore,
redonne-moi encore à t'appeler, tords...
Tords de t'attendre, mais pas de croire,
Car de ta vie est éphémère et j'ai tant encore à voir...
La nuit tombée , de mes derniers instants,
je me glisse dans le creux de ton cou,
réchauffant ainsi ton esprit de douleurs,
pour que tes pleurs se transforment en joie,
pour que mes couleurs déteignent sur ton cœur...

Dans tes rêves alors, coulent mille couleurs,
les heures passent et toi, tu dors,
tranquillement, paisiblement,
moi, petit papillon éphémère,
demain je redeviendrais autre,
pour virevolté au dessus de tes pensées.
Alors, papillon envol toi une dernière fois,
Ne regarde plus derrière toi...
Je penserais de temps en temps à toi, ta vie,
Et n'oublierais jamais cette douce nuit...
va papillon, va.
Et ne pense maintenant plus qu'à toi...